Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Objectif : Aventure!
Objectif : Aventure!
Publicité
Objectif : Aventure!
Archives
5 avril 2007

Ultraflash Trip II: Superflat, Supersalt and Superpizza Town Tour !

J’ai toujours eu un faible pour les cas désespérés ; je ne fréquente que ça, j’en suis un moi-même,  et c’est certainement pour ça que de toutes les villes de Bolivie, c’est Uyuni que je préfère.  Objectivement,  c’est un des recoins les plus perdu de l’Univers, une ville sans raison d’être posée loin de tout et au milieu de rien, mais c’est justement  pour  ça que je l’aime !

Il faut toujours six à huit heures de piste poussiéreuse pour y arriver depuis Potosi, suivant l’état de la météo, du véhicule et du chauffeur.  Et puis toujours cette vision étrange, lorsque depuis la route à flanc de montagne on aperçoit la ville en contrebas  pour la première fois ; posée au milieu d’une immense plaine désolée totalement désertique, au bout d’une piste parfaitement rectiligne, se dévoile  un regroupement presque circulaire de bâtiments d’apparence poussiéreuse dont quasiment aucun ne dépasse trois étages.  Du moins jusqu’à maintenant ; le développement nécessaire à l’absorption de l’incroyable mase de touristes déferlant chaque année sur le salar d’Uyuni pousse certains architectes à oser planter ça et là quelques bâtiments de quatre ou cinq étages aux couleurs criardes – mais ce sont toujours, et pour longtemps, des cas isolés.

Uyuni2

La rue pricipale d'Uyuni et son célèbre monument néo-communiste

Une fois en ville, la même atmosphère qui régnait lors de ma première visite, il y a quinze ans, est toujours bien présente. L’uniformité des édifices, la poussière et le vent, les jours brûlants et les nuits glacées, la nonchalance des habitants, il ne manque qu’une bande de hors-la-loi arrivant à cheval dans la rue principale pour transposer Sergio Leone dans les Andes.

En même temps, le nombre de restaurants, d’hôtels, de cybercafés, et d’agences de tourisme à décuplé en quelques années, et pour ce que j’en ai vu, la qualité du service devient inversement proportionnelle au nombre de visiteurs. En ce qui concerne les restaurants, mis à part dans un chouette – et quasi désert - établissement tenu par un breton, c’est la catastrophe générale ; prévoir une bonne heure pour se faire servir sa pizza ou ses pâtes, qui constituent maintenant 80 % de la carte typique de la région… Oubliez a Bolivie et sa cuisine, à table c’est superpizzatown !

Et un jour, vous entendrez peut-être parler de la légende du touriste qui est allé à Uyuni sans faire un tour sur le salar : Ne cherchez pas, c’est moi… S’il existait une agence qui proposait une sortie à un autre moment que le milieu de la journée, au moment où la lumière est la moins intéressante, il en aurait certainement été autrement, mais devant  cette absurdité je préfère me contenter de me balader dans la ville et ses environs.

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité