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Objectif : Aventure!
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5 octobre 2006

14.09 au 19.09 : Retour à la civilisation

Les parties adverses étant enfin parvenues à un accord la nuit précédente, la situation se normalise peu à peu et Copacabana est prise d'une frénésie incontrôlable. On part, on arrive, on rouvre et on ravitaille, tout en même temps et dans le chaos le plus total.

Dans l'hôtel où j'ai déposé mes affaires un autochtone s'affaire mollementà nettoyer les lieux. Il m'ouvre le cagibi où est censé se trouver mon sac, mais l'endroit est totalement vide! L'employé me confirme qu'avant de fermer l'établissement, son collègue, qui ne travaille plus ici, lui a remis un inventaire dans lequel mon sac n'apparaît pas....
J'obtiens le numéro de téléphone portable de l'ex-employé, un certain José, et celui du propriétaire de l'hôtel. Le José en question n'est pas le moins du monde bouleversé par la disparition de mes affaires; selon lui, quelqu'un a dû les emporter par erreur. Mais bien sûr! Le patron est quand à lui nettement plus compréhensif, mais il lui est impossible de communiquer personnellement avec son ex-employé; celui-ci semble éviter comme par hasard de répondre à ses appels...Nous convenons de nous voir à La Paz, où habite justement le propriétaire. Je n'ai donc plus rien à faire ici, et je saute dans un minibus en direction de la capitale.

Quelques heures plus tard, je suis dans l'apart-hôtel où mon ami Réal loue un magnifique appartement ayant une vue imprenable sur l'Illimani. Je suis dans une zone que j'ai toujours soigneusement évitée, plus au sud des vieux quartiers, un endroit nettement plus riche et tranquille de la ville - mais de loin pas le plus riche. Je fais du coup la connaissance de Ludovic, le jeune propriétaire de l'apart-hôtel, un français constamment en train de récuperer de la fête de la veille, qui a débarqué ici comme cuisinier avant de monter sa propre affaire, laquelle démarre tout juste.
Et il est justement temps de fêter nos retrouvailles; Réal m'emmène dans un des établissements les plus connus de la ville, où se mélangent sans complexe jeunes paceños aisés et touristes de passage au son de la meilleure musique des deux hémisphères. Ce qui commence comme un bon repas dans un restaurant tranquille fini en tempête de Pisco Sour dans une ambiance surchauffée; la déprogrammation alcoolique induite par ma prise d'ayawaska est morte et enterrée, ou plutôt noyée. Jamais je n'aurais cru pouvoir survivre à une telle overdose de Pisco, et sans même avoir trop de séquelles le lendemain. La désolation de Copacabana est déjà bien loin; je sens que ces prochains jours je vais bien profiter de mon retour à la civilisation!   

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